57ème
Congrès DLR : une énergie vitale… pour l’avenir
Après
deux années d’absence le Congrès DLR s’est installé à la Cité des
Congrès de Nantes, les 31 mars et 1er avril derniers pour
tenir sa 57ème édition. Cet événement tant attendu de la
profession, lieu d’échanges, de rencontre et de convivialité, a
accueilli cette année plus de 700 participants, tous heureux de se
retrouver enfin, en présentiel et sans masque. Ces deux jours ont
été l’occasion, pour DLR, de rappeler les grands chantiers en cours
et à venir pour la profession et les axes stratégiques de la
fédération qui prend cette année un virage en intégrant un nouveau
syndicat et construisant, ainsi, une logique de secteur. Faire
corps, ensemble, dans la crise comme au quotidien : telle est la
devise de la profession pour se tourner vers l’avenir, ses grands
défis et ses incertitudes.
Absent
des calendriers depuis 2019, le Congrès DLR a accueilli pour cette
57ème édition plus de 700 participants heureux de se
retrouver et d’échanger pendant deux journées riches en réflexion,
en prospective et découverte. Durant cet événement, les
congressistes ont renoué avec la proximité et le contact humain
perdus pendant la pandémie. Ils ont abordé de nombreuses
thématiques, animées par Thierry Watelet, offrant un éclairage sur
les enjeux économiques, professionnels et culturels qui s’imposent
aux entreprises aujourd’hui, et les défis à relever, demain.
Si,
comme l’a souligné le philosophe Charles Pépin, l’incertitude est
synonyme de liberté et moteur de créativité, la crise géopolitique
et économique engendrée par le conflit russo-ukrainien réaffirme la
nécessité de se réinventer, de trouver de nouveaux modèles
d’approvisionnement, de nouvelles méthodes de travail et des
ajustements. Puisque dans tout vivant, il y a un élan vital, des
obstacles et contraintes rencontrées par les entreprises devront
naître des solutions et de l’innovation pour aborder les grands
chantiers du futur.
La
complexité des nouveaux business models d’abord, avec la transition
vers les nouvelles motorisations, les énergies renouvelables et leur
corolaire : l’urgence écologique. Bruno Lapeyrie, directeur Centre
d'excellence bus et énergies alternatives chez Keolis l’a rappelé :
au "monde d’avant", thermique et pétrolier, succède le "monde
d’après", avec ses alternatives - gaz, électrique, biocarburants -
qui se développent et amorcent le mouvement vers un transport plus
vert avec une multitude de nouveaux opérateurs, une intensité
capitaliste forte et une complexité de mise en œuvre inconnue
jusqu’alors. Ces nouvelles technologies visent également à réduire
la dépendance à l’Asie en inventant le moyen de relocaliser la
production des batteries en Europe, en masse et à des prix
abordables.
L’accélération de la digitalisation des
process,
ensuite, qui touche l’ensemble des opérateurs et les oblige à
mutualiser, partager les informations, mettre en place des
plateformes d’échange. C’est dans ce contexte que se positionne le
grand projet de plateforme de dématérialisation des documents sur
lequel DLR travaille depuis presque trois années et qui prend tout
son sens dans un monde de plus en plus virtuel. Mais le numérique
n’est qu’un outil servant à "relier les hommes" et à faciliter le
dialogue entre entreprises.
L’indispensable conduite du changement s’apprend au jour le jour et
les adhérents de DLR ont su démontrer, au plus fort de la pandémie,
leur capacité à évoluer et à rebondir. Comme le soulignait
Anne-Sophie Moreau, rédactrice en chef de Philonomist, la crise
sanitaire a révélé les vertus d’un management de l’écoute,
maîtrisant l’art de faire émerger la parole dans une organisation.
Enfin,
pour tenter de répondre à la question « Comment va le monde ? » Éric
Heyer a décrypté les 6 grands enjeux du moment - crise sanitaire,
crise ukrainienne, inflation, nouvelle crise de la zone euro,
explosion des inégalités, problématiques de l’environnement - et les
grandes tendances économiques et sociales qu’il perçoit à quelques
jours de l’élection présidentielle.
Ce Congrès a également été l’occasion de
récompenser les innovations proposées par les participants à la 4ème
édition des Grands Prix Matériels Chantiers de France & DLR dans les
catégories en compétition :
-
Services : VOLVO CE - Equipment as a service
-
Petits
équipements et outillage de chantier : JCB - Powerpack
-
Gamme
lourde : BOMAG - Fraiseuse routière BW2000/65
-
Gamme
légère : VOLVO CE - EC18, ECR18 et L20 Electric
-
Coup de cœur
du jury : DOOSAN - Concept de godet transparent
-
Personnalité
de l’année : Claire Miquel - PAYEN
Un sens
du collectif que DLR a, une nouvelle fois, porté tout au long de ce
Congrès, à travers les mots de son président, Philippe Cohet : «
L’approche collective de nos problèmes et l’apport de solutions
adaptées font notre force. Nous avons besoin de tous pour
construire, ensemble, une nouvelle fédération au périmètre élargi,
capable d’accueillir de nouveaux syndicats, dans le respect de
l’identité de tous et de s’ouvrir de plus grands horizons ». En
témoigne la récente décision de la Fédération Nationale des Artisans
et petites entreprises en milieu Rural / FNAR, de s’affilier à DLR.
Le
président Philippe Cohet a exposé sa vision stratégique à 5 ans et
sa volonté de créer une "grande maison du matériel".
Dans un
autre domaine, DLR souhaite s’associer avec toute la filière
matériel (constructeurs/clients) pour se tourner vers l’État et
bâtir un Plan de filière sur le thème de la décarbonation des
matériels.
« Nous
avons besoin de vous tous pour continuer à vous représenter dans un
environnement professionnel en pleine transformation », a ajouté
Hervé Rebollo, délégué général DLR.
DLR : PLUS DE 1
000 ADHÉRENTS, 70% DU MARCHÉ
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La Fédération a pour vocation de représenter,
de promouvoir et de défendre les intérêts des entreprises
des secteurs de la distribution, de la location et de la
maintenance des matériels de construction et de manutention
et syndicats affiliés, ACiM, FNAR, UFL, et ainsi contribuer
à améliorer la compétitivité des entreprises, tout en
permettant aux acteurs de se connaître et de se rencontrer.
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