Intertas
03.04.23 :
Les gaz
renouvelables
et
bas-carbone
constituent
une piste
privilégiée
pour
répondre à
l’urgence
climatique.
Dans le
cadre des
travaux du
Comité
Stratégique
de Filière
«Nouveaux
Systèmes
Énergétiques», GRTgaz
pilote l’AMI
Pyrogazéification
pour
injection.
Jusqu’au 29
avril, tous
les porteurs
de projets
sont invités
à y
répondre.
Les
objectifs de
l’AMI
pyrogazéification
sont de
recenser les
projets, de
consolider
et de
partager une
vision de la
filière
auprès des
pouvoirs
publics et
des parties
prenantes.
Une démarche
qui
s’inscrit
dans la
perspective
de la mise
en œuvre par
l’État des
contrats
d’expérimentation
pour les
installations
de
production
de biogaz
qui
utilisent
des
technologies
innovantes,
introduits
par
l’article 33
de la Loi
relative à
l’Énergie et
au Climat
(LEC) du 8
novembre
2019.
Dans le
cadre de cet
AMI, GRTgaz
accompagnera
les porteurs
de projets
dans leurs
réponses,
les agrègera
et les
analysera
pour
consolider
une synthèse
anonyme.
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suite
Développée
depuis 10
ans avec
l'ouverture
de la
première
unité de
méthanisation
à
Mortagne-sur-Sèvre
en 2014, la
filière
biogaz
compte à ce
jour 13
centrales de
méthanisation
en Vendée.
Elles
produisent
300 GWH de
gaz vert,
soit 10 % du
biogaz
circulant
dans le
réseau du
département.
Et 3 à 4
centrales
s'ouvrent
désormais
par an sur
le
territoire à
l'initiative
de
collectifs
d'agriculteurs
souhaitant
valoriser
lisier et
fumier et
sous
l'impulsion
du Syndicat
départemental
de l'Energie
(Sydev) et
de GRDF.
GRDF confirme
l'essor de la
filière
biométhane en
2022 dans les
Hauts-de-France,
région pilote où
la dynamique
française est
née en 2011 avec
la première
unité de
production basée
à Sequedin
(Nord).
La
production des
désormais 77
sites de
méthanisation
des
Hauts-de-France
permet d'éviter
chaque année,
"l'émission de
près de 310 000
tonnes de CO2"
pointe un
communiqué du
gestionnaire de
réseau de
distribution de
gaz."GRDF
partage
pleinement cet
objectif de
faire du gaz
vert une
ressource locale
distribuée grâce
à un réseau
dense. Les gaz
renouvelables
sont une
opportunité à
saisir pour
notre
indépendance
énergétique"
commente Didier
Cousin, le
directeur
territorial
régional.
L'ADEME,
GRDF et
GRTgaz
publient une
étude sur la
faisabilité
technico-économique
d'un gaz
d'origine
100 %
renouvelable.
Aux Assises
européennes
de la
transition
énergétique,
Bruno
Lechevin,
Président de
l’ADEME, en
présence
d’Édouard
Sauvage,
Directeur
général de
GRDF et de
Thierry
Trouvé,
Directeur
général de
GRTgaz, a
présenté les
principaux
enseignements
de l'étude.
À partir
d’hypothèses
différentes
sur le
développement
de chacune
des filières
de
production
et dans une
dynamique
d’amélioration
de
l’efficacité
énergétique
et de
meilleure
maîtrise de
la
consommation
d’énergie,
cette étude
présente 4
scenarii,
dont 3
correspondent
à un mix gaz
100 %
renouvelable.
Consulter
Un simple «pompage»
ne permet
généralement pas d'extraire
les
dépôts qui s’accumulent au fond des cuves d’une installation de
méthanisation,
il faut donc avoir recours à
d’autres techniques.
Suivant l’étude sur les métiers de la méthanisation agricole de
la
DREA, nous vous donnons, ci-dessous, les
4 solutions techniques utilisées pour extraire
les dépots : Avec
une aspiratrice-excavatrice : Elle
permet
de
prendre
le
dépôt
des déchets
et
de
les
sortir de la cuve par tuyau. La technique
nécessite de mettre la bouche d’aspiration
au contact du dépôt, ainsi la
matière extraite se retrouve sous
forme solide.
Avec hydrocureur
:Des
jets
de
liquide
sous
pression
«
décollent
»
et
mettent
en
mouvement
le
dépôt
à
proximité
de
la
bouche d’aspiration qui l’évacue hors de la
cuve par un tuyau en mélange avec du
liquide.
Une
séparation
de
phase
mécanique permet de séparer les fractions
grossières et les reconcentre sous forme
solide (ce qui évite de les remettre dans
une autre fosse en aval). Le liquide est
renvoyé
par
pompage
sous
forme
de
puissants jets.
Par curage mécanique
direct: Se pratique à
l’aide d’une pelleteuse de l’extérieur de la
cuve.
Cela
requiert
une
situation
topographique
favorable
(cuve
béton
enterrée). Il y a des risques d’endommager
l’ouvrage
(béton)
ou
ses
équipements
(tuyaux de chauffage).
Par Curage
mécanique
combiné
:Le
sédiment
est
mis
dans
des
bennes
qui
sont
ensuite
enlevées
par
grutage.
La
première étape se fait à la main dans des
petites
cuves
ou
à
l’aide
d’engins
mécaniques
de
petite
taille
[mini-chargeuse
ou
mini-pelle] descendus dans
la cuve. La seconde étape se fait à l’aide d’une grue ou une
pelleteuse. La grue est préférable lorsque les bennes doivent
passer par une trappe de petite dimension.Les coûts et
les durées d'interventions, suivant les solutions techniques :
Les données ci-dessous, sont des
fourchettes estimatives basées pour le curage d’un ouvrage de
type digesteur de taille moyenne (1500 à 2000 m3) et ne
présentant pas difficultés exceptionnelles. (Etude de la DREA en
2019)
Curage mécanique
combiné, total :
durée 4 à 5 jours -
Réalisé par une entreprise
:
10 000 à 17 000 €
- Organisé (et réalisé) par
l’agriculteur
:
5 000 à 7 000 €
- Organisé (et réalisé) par
l’agriculteur,
avec
accompagnement « savoir-faire
et sécurité »
:
7 000 à 9 000 €
- Curage partiel par
camion aspirateur :
durée 2 à 3 jours :
5 000 à 7 000 €Réaliser un
curage partiel permet de repousser de plusieurs années un
nouveau curage. Cette prestation a
plusieurs avantages. Elle se fait en prestation totale et sur
une courte durée, ce qui peut permettre de limiter nettement les
pertes de recettes consécutives à un arrêt plus long (remontée
en température, rétablissement de la biologie...).
Laurence Poirier-Dietz,
directrice
générale de
GRDF,
insiste sur
la capacité
des gaziers
à s’imposer
en acteurs
de la
transition
énergétique.
Alors que le
gouvernement
veut encore
accélérer
dans la
transition
énergétique
et prépare
la feuille
de route de
la nouvelle
programmation
pluriannuelle
de l’énergie
(PPE), les
acteurs du
gaz tirent
la sonnette
d’alarme.
«La période
est très
électricienne,
alors que le
gaz a toute
sa place
dans le mix
énergétique
français»,
souligne
Laurence
Poirier-Dietz,
directrice
générale de
GRDF,
insistant
sur la
capacité des
gaziers à
s’imposer en
acteurs de
la
transition
énergétique.
RTE, dans
son rapport
«Futurs
énergétiques
2050», ne
dit pas
autre chose.
Le
gestionnaire
du réseau
haute
tension
place certes
l’électricité
en tête du
mix avec 55
% de la
consommation
énergétique
française,
mais le
solde
provient des
autres
énergies
renouvelables,
et d’au
moins 10 %
de gaz
décarboné.
En Sarthe,
GRDF
souhaite
passer de 4%
de gaz vert
qui circule
actuellement
dans le
réseau
(soit
l’équivalent
de 9 000
foyers
chauffés au
gaz
annuellement)
à 15% en
2025 et 30%
en 2030.
La part de
«gaz vert»
dans le
réseau de
gaz de la
Sarthe est
encore
embryonnaire
mais est
amenée à se
développer
dans les
prochaines
années.
Pour cela,
le réseau de
distribution
de gaz mise
notamment
sur la
valorisation
des
biodéchets
par la méthanisation.Sept
sites de
méthanisation
sont d’ores
et déjà
raccordés au
réseau de
GRDF :
Saint-Paterne-Le
Chevain,
Marolles-Les-Braults,
Le Mans,
Tennie,
Loué,
Cérans-Foulletourte
et Allonnes.
Trois
autres sites
sont en
construction
et seront
mis en
service dans
le courant
de l’année
2023 :
ceux de
Rouessé-Fontaine,
de Tuffé et
un deuxième
à
Cérans-Foulletourte.
A terme, la
Sarthe
devrait
compter une
vingtaine de
sites de
méthanisation,
assure
Fabrice
Delareux,
responsable
Territoires
Nord Mayenne
et Sarthe
chez GRDF.
Comment leur
implantation
est-elle
décidée ?
Ce sont les
agriculteurs
qui portent
l’initiative
et «un
dialogue
citoyen doit
être mis en
place quand
le projet
émerge»,
souligne
Quentin de
Brémond
d’Ars, le directeur
territorial
Maine-et-Loire,
Mayenne et
Sarthe de
GRDF.
Le
compostage
est l’autre
levier
qu’entend
actionner
GRDF pour
doper la
production
de gaz
renouvelable.
Selon le
réseau de
distribution,
il y a un
potentiel
avec 30 000
tonnes de
biodéchets
collectés
chaque année
en Sarthe.
Arkema a
signé un
accord à
long terme
avec ENGIE,
à compter du
1er janvier
2023, pour
la
fourniture
de 300 GWh/an
de
biométhane
renouvelable
en France.
Il s'agit de
l'un des
plus
importants
contrats
privés de
biométhane
en Europe à
ce jour.
Arkema est
fier d'être
déjà un
pionnier
dans les
matériaux
bio-sourcés
de haute
performance
dérivés de
graines de
ricin
renouvelables,
qui offrent
une
empreinte
carbone
considérablement
réduite par
rapport aux
matériaux
équivalents
d'origine
fossile. Ce
contrat de
fourniture
de 300 GWh/an
de
biométhane
renouvelable
avec ENGIE,
ainsi que
les projets
d'efficacité
énergétique
en cours,
permettront
à Arkema de
réduire
encore très
significativement
l'empreinte
carbone de
ses gammes
bio-sourcées
de haute
performance
de polyamide
11 Rilsan®
et
d’élastomères
Pebax® Rnew®.
Produit par
la
fermentation
de matières
organiques,
le
biométhane
est une
alternative
renouvelable
au gaz
naturel avec
une
empreinte
carbone plus
faible. La
matière
première du
biométhane
en France
est
particulièrement
respectueuse
de
l'environnement
avec plus de
95 %
provenant de
la
fermentation
de résidus
agricoles et
de déchets
organiques,
et n’entrant
pas en
concurrence
avec
l'alimentation.
Arkema
explore
également
les
opportunités
de
collaboration
avec ENGIE
et d'autres
acteurs
industriels
pour
soutenir
l'amélioration
continue de
la
production
de
biométhane
renouvelable
en France.
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communiqué